• Oui, je sais, je n'ai pas choisis le meilleur match de la 21eme journée mais bon... il y a quand même des choses à dire. Non?

     

    perrin
     
    Perrin, l'homme le plus en vue, c'est dire.
     
    Alors oui, je sais, vous allez me dire que c'est facile de taper sur Rennes et encore plus facile de taper sur Rennes ET Saint Etienne. Mais franchement il faut bien en dire 2 mots de match du dimanche à 17H. Un horaire plus souvent habitué à des résultats avec des buts mais bon cette fois-là il ne fallait pas en attendre des masses. Et puis les attaquants étaient Erding et Toivonnen. L'un fut meilleur buteur... lors de la 2nd journée et l'autre ne sait plus vraiment dans quel sens sont montés ses pieds depuis près de 6 mois. Alors franchement fallait-il s'attendre à voir des buts ? En tout cas j'ai été assez idiot pour y croire et j'ai regardé le match.
     
    Déjà premier couac, dans les compos : N'Tep n'est pas là. Ah mince on se dit direct que la défense de l'ASSE devrait largement prendre le pas sur l'attaque adverse et surtout que derrière Stéphane Ruffier est dans une forme incroyable. Mais bon passons sur cet entrave au spectacle et concentrons-nous sur les premières minutes de jeu, qui sont remplies d'imprécisions, pelouse aidant. Dès la 6e minutes Toivonnen confirme mes dires et s'emmêle les pattes à la suite d'un coup franc signé Henrique. Les incompréhensions dans le duo Mollo-Erding ne permettent pas à Saint Etienne de se créer une grosse occasion et la non-possession du ballon ainsi que les contres mal gérés font de Rennes une équipe inoffensive. Voilà ce qu'on pouvait dire sur une première mi-temps décevante (et sans but). Lors du second acte le match n'est pas plus emballé, Rennes laisse passer sa chance peu après l'heure de jeu sur deux occasions manquées par Doucouré et... Toivonnen. Petite frayeur pour l'impeccable Perrin et son arrière-garde qui ne peuvent que constater les errements offensifs de leur équipe jusqu'à la fin de la partie : Lemoine et N'Guemo manquant de précision face à Costil. La rencontre se termine sur le score nul et vierge de 0-0 et on se dit que le match de l'Atlético Madrid, diffusé à la même heure, nous aurait permit de mieux apprécier notre fin d'après-midi. Mais que voulez-vous, la Ligue 1 on l'aime aussi pour ça.
     
    La côte de 3,20 pour le 0-0 était donc un pur cadeau que les parieurs se sont sûrement offerts car entre Rennes et Saint Etienne cette saison il n'y a jamais eu de but. Bref St Etienne paye cash son manque de réalisme en cédant sa 3eme place au PSG et Rennes commence à s'embourber dans le milieu de tableau.
     
    Anto.

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  • Première édition de "Au bord du terrain" consacrée à l'un des plus beau match de cette 20e journée : Lyon contre Toulouse.

    fournier

    Ce soir Hubert a l'oeil rieur. Son équipe a fait le boulot et c'est un motif de satisfaction immense pour notre ex-rémois. Le bonus ? Son OL est leader de la Ligue 1.

    Il est vrai que depuis près de deux mois il est très difficile de trouver quelque chose à repprocher à l'Olympique Lyonnais version 2014-2015 celui qui s'appuie sur une jeunesse florissante et rayonnante. Battre un beau Bordeaux 5 buts à 0? L'OL l'a fait. Opposé à une équipe de Toulouse qui n'a plus rien d'attrayant depuis un petit bout de temps, battu ces mêmes girondins il y a quelques jours et c'est bien là toute la différence, Lyon a pris les rênes de la L1.

    Le match commence par des lyonnais bien en place. Leurs mouvements seront récompensés dès le quart d'heure de jeu quand Lacazette bat Ahamada d'une frappe sèche, 1-0. Déjà le Téfécé est dépassé et déjà Lacazette se signale. Deux occasions insufflées par Ghezzal plus tard et on retrouve ce même Alexandre Lacazette pour son doublé à la suite d'un ballon récupéré à l'entrée de la surface, 2-0. Envolé le temps où il y avait une lutte dans le championnat du meilleur buteur, avec ce quatrième doublé de la saison le français a tout écrasé, Gignac et ses 12 buts font presque rire (tout comme la défense toulousaine sur le coup). Les statistiques sont incroyables pour "Alex", je vous en donne deux : 7 buts lors des 4 derniers matchs et 7 rencontres d'affilées en marquant. Mais il n'y a pas que lui, il y a aussi Christophe Jallet. Celui qui avait (presque) fait oublié Zlatan à Stamford Bridge l'an passé, n'est pas invisible dans le succès des lyonnais. Ahamada manquera de coeur quand il repoussera sa frappe avant la mi-temps. 

    La seconde période débute comme avait débuté la première : tambour-battant. Bien lancé par un Ghezzal entreprenant, Nabil Fekir s'en va battre Ahamada. Ou plutôt s'en va lui tirer dans les jambes mais le gardien toulousain a fait preuve de beaucoup d'auto-dérision et nous as gratifié d'un jolie semi-retourné dans son propre but, 3-0. L'OL se régale et le Seigneur Gourcuff s'est permis le luxe de rentrer en jeu et a failli marquer. Le génie a certainement reservé l'unique but de la seconde moitié de saison qu'il peut inscrire pour le match face à l'OM. La fin de match se termine sur une action de toute beauté signée Braithwaite, mais, à l'image de sa saison, il ne cadre pas.

    Je ne pensais pas dire ça un jour, j'ai un peu honte, mais Lyon fait plaisir à voir jouer... et ce n'est pas nouveau.

    Antoine.


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