Tacalfred? Dominé.

 

Ah la Ligue 1 ! Toujours incapable de prendre une décision, on dirait la Ligue de Football face aux erreurs d'arbitrage. Cette journée fut l'une des plus polémique de la saison alors qu'elle aurait du être l'une des plus sympathique. Tout d'abord les propos de Zlatan ont déchaîné tout le monde. C'est vrai, le géant suédois n'a pas respecté grand chose et ce qu'il a dit n'est pas tolérable, mais doit-on demander des excuses nationales et faire les titres des journaux sur la déclaration d'un footballeur énervé après une défaite? Si Zlatan vous fait "honte", si vous pensez qu'il ne mérite pas qu'on s'arrête sur lui, alors pourquoi en faites-vous une événement importantissime? L'incohérence des jugements se vérifie avec les nombreux commentaires sur l'arbitrage et sur les suspissions de matchs truqués qui tournent depuis quelques semaines. Tout cela crée une ambiance bien pourri et c'est dommage car la L1 régale. C'est le monde à l'envers, mais ça n'est pas nouveau.

 

Mais revenons au ballon, celui que Lucas Barrios sait si bien maîtriser depuis 3 mois maintenant. Le paraguayen vole sur l'eau (et oui carrément) : il a inscrit 10 buts en l'espace de 11 journées et affolle les statistiques, marquant 1 but en à peine plus d'un tir. Face à Reims il n'a pas attendu longtemps pour remercier le sélectionneur paraguayen de l'avoir rappelé puisqu'il ouvre le score dès la 4e minute sur un but en solo. Le MHSC est lancé et, après un arrêt réflexe de Jourdren, se crée une tonne d'occasion avant la mi-temps. Mais les ratés de Bérigaud et les faibles encouragements de 10 000 personnes endormies n'aident pas à se mettre à l'abri.

Il faut donc une nouvelle fois s'en remettre à Barrios pour que Montpellier double la mise face à des rémois apathiques. La combativité et la grinta de 'Lucas' font encore la différence, 2-0. Les changements et les erreurs dans la transmission et à la récupération du ballon poussent Reims à faire le jeu. Ce que les hommes de Jean-Luc Vasseur font plutôt bien ; Oniangue réduit la marque dans les derniers instants du temps réglementaire mais il restera quand même assez de secondes à Morgan Sanson pour aller inscrire le 3e but montpelliérain et sceller la victoire héraultaise. L'espoir français est tout le symbole d'un MHSC qui sourit. 

 

Sinon, on a vu des buts, du spectacle (sur le terrain) et même du jeu ! Malgré tout, les faits d'après-match laissent un sentiment désagréable... Je tiens à préciser que je ne vise aucune équipe particulière ni aucun groupe de supporteurs. Les événements de supporteurs étaient juste de trop bon exemples pour ne pas les citer. 

 

Antoine

 

Matuidi et Wallace le savaient avant le match : toutes les rencontres entre Paris et Monaco terminent sur un match nul. D'où leur étonnement sur le déroulement du match : pourquoi s'obstiner à faire jouer une rencontre dont on sait qu'elle va se terminer sur un match nul ? Demandez à Cavani, Lavezzi et Pastore ! Vous pensez vraiment que des joueurs de cette classe peuvent rater autant d'occasions dans un même match ? Sincérement c'est parce qu'ils sont soumis à un contrat les interdisant de battre l'AS Monaco.

 

Pareillement le Paris Saint Germain est interdit de prendre la tête de la Ligue 1 avant la 35eme journée, règle écrite par la Ligue de Football Professionnelle afin de mettre du suspens dans son championnat et ainsi faire plus de recette avec les médias.

 

 

Plus sincérement que ce fut triste. Triste pour deux raisons. Premièrement c'est au niveau de jeu de l'AS Monaco que le spectacle a tourné au ridicule. Incapables se créer une occasions les monégasques confirment que leur grosse performance à Arsenal n'était qu'un coup de sang dans une saison qui reste assez pauvre sur le plan offensif (même si au niveau comptable c'est rudement efficace et impressionant). La seconde raison à ma tristesse dominicale fut le manque de finition des parisiens. Les ratés devant la cage de Subasic furent aberrants j'en dénombre pas moins de 6 rien que de mémoire. Si Laurent Blanc préfère voir le côté positif en se disant que "Paris Saint Germain reprend des points sur ses adversaires il faut quand même se faire une raison : Paris a du mal cette année et n'arrive toujours pas à prendre la tête de la Ligue 1. La Ligue des Champions viendra t-elle réveiller les troupes franciliennes? En tout cas elle n'a pas réveillé les folies offensives de Jardim et ses joueurs...

 

Passons à ce qui retient le plus l'attention au lendemain du "CHOC DE LA LIGUE 1" je veux bien entendu parler de Christophe Dugarry. Vous serez d'accord pour dire qu'il est triste de retenir les déclarations d'un commentateur après ce qui est censé être la plus belle vitrine de notre championnat mais bon... 

Si son manque d'enthousiasme sur notre Ligue 1 est un peu agaçant à la longue on ne peut en rien lui reprocher d'avoir critiqué un match pauvre. En revanche son acharnement et sa véhémence envers le jeu de certaines équipes sont parfois lourdes et trop exigeantes. Quant à la réponse de Jardim ("il critique beaucoup d'équipe? En tout cas en tant que joueur il n'était pas terrible") je ne la trouve pas très intelligente.

 

Anto?

 

Lille vainqueur d'un match à l'extérieur, la Ligue 1 va mal.

 

Bon comme d'habitude un petit intermède Ligue 1 en général pour vous dire que je suis content. Oui, en effet il y a beaucoup de buts ce week-end enfin par beaucoup j'entends dire qu'il y en a eu plus que la journée précédente. Déjà rien que dans le premier match il y a eu 6 réalisations pour 23 au total ! De quoi donner des boutons à tout les membres de la Ligue Professionnelle de Football.

 

Revenons à nos moutons ou plutôt à nos 22 acteurs. Dans les compositions peu de surprises, Mounier est absent et Saihi est de retour côté héraultais, côté LOSC le duo Koubemba/Roux est reconduit pas forcément pour notre plus grand bonheur. Dans les tribunes l'air est frais (on a sorti les écharpes) et le public n'est pas vraiment au rendez-vous, à tel point que le speaker n'a même pas annoncé le nombre de spectateurs. La partie débute par une possession montpelliéraine qui se termine sur... un but de Nolan Roux. Et oui la magnifique arrière-garde des sudistes a flanché en voyant Idrissa Gueye arriver au galop et c'est ainsi qu'Hilton laisse ce dernier frapper pour que la balle arrive finalement sur le-dit Roux, qui marque dans les filets vides. Début de match idéal et ce n'est pas fini puisque le MHSC fait preuve d'une imprécision insolente : Morgan Sanson part seul dans le dos de Corchia et a l'occasion de passer pour Barrios afin de transformer un but tout fait, mais il se rate. Barrios, encore lui, oblige Enyeama à la parade avant que ce ne soit Bérigaud qui ne le contraigne à un double arrêt. Preuve de la semi-médiocrité de la partie c'est encore Lucas Barrios qui se procure une opportunité mais Enyeama le nigérian est présent (dommage qu'il ne soit pas parti à la CAN avec son pays...). Lors du premier acte Lille mérite de perdre 1-0, mais gagne 1-0.

 

Au retour des vestiaires la donne a clairement changée puisque c'est le LOSC qui a le ballon et qui, miracle, sait quoi en faire. Les possessions nordistes se font de plus en plus pressentes et c'est naturellement que Lopes double la mise après une première parade de Jourdren. Sur les deux réalisations lilloise vous noterez la passivité géniale de la défense. Bref la réussite est clairement pour les hommes de René Girard ce soir et cela.... mais attendez ! René Girard ?! On a failli oublier que l'ami René fesait son retour à la Mosson. Merci pour tout mais s'il te plaît ; change de système de jeu. En parlant de changement, un marquant est la sortie... de l'arbitre. Après le second but lillois M. Moreira cède sa place au 4e arbitre, surpris, comme nous, il n'a pas résisté au fait que Lille ai marqué 2 buts à l'extérieur (première fois de la saison). La fin de partie est une "attaque-défense" comme nous aimions à le dire dans les cours de récrés et après un presque-contre son camp de Kjaer, Montpellier marque enfin par l'intermédiaire de Dabo sauf qu'il est trop tard : 93e. Un dernier sursaut du public pour arracher le nul mais Florent Balmont y met vite fin, d'un coup d'épaule. Défaite assez idiote pour le MHSC car les occasions penchaient largement pour eux. On ressort du stade avec des regrets et on apprend en plus que Bordeaux nous dépasse dans notre quête de la 6eme place.... Coup dur. En même temps quand tu es battu par Lille. Chez toi. En ayant toi même marqué. Tu mérites une punition.

 

Anto.

 

Wallace sur Umtiti : le plus beau geste d'une soirée soporiphique.

 

- C'est quand il se passe des choses rares qu'il faut prendre le temps d'en parler. Ainsi, avant de parler de l'incroyable match du dimanche soir, je voudrais faire une appartée sur la performance des attaques de Ligue 1 : un record, du jamais-vu depuis 2007. En effet les filets ont tremblé seulement 10 fois ce week-end avec l'aide de 3 pénaltys. Difficile de croire qu'il ne s'agit pas là d'un complot, la preuve la plus flagrante est certainement le loupé (forcément) volontaire d'Emiliano Sala face à St Etienne. Ce dernier doit décidément être un grand acteur du projet car il avait déjà raté quelque chose de similaire avec Bordeaux. Sincérement les gars, vous le faites exprès ? Non, parce que sinon...

 

- Bon ! Revenons-en à notre affiche du jour. Sur le papier on doit assister à une recontre sympathique entre Lyon leader du championnat et Monaco outsider en puissance (5e). De plus Gourcuff est titulaire et cela est de bonne augure puisqu'il est décisif à chacune de ces rares titularisations. Autre point positif Jardim aligne une compo plutôt offensive avec 4 joueurs d'attaque : Berbatov, Bernado Silva, Feirrera-Carasco et Dirar. Les deux équipes se craignent et on sent un vrai parfum de match important malgré une ambiance pas au rendez-vous à Louis II (quoique 7 000 personnes c'est pas mal non?). Le tournant du match intervient à la 5e minute et je vous le révèle en exclusivité. En effet à cet instant là Subasic bat le record d'invicibilité de Stéphane Ruffier et Lyon sait qu'il ne marquera pas seulement quelques instants après lorsque Gourcuff voit sa (belle) frappe de 30 mètres repoussée par le croate. Ce dernier se paiera même Fekir par deux fois, d'abord en stoppant sa frappe à bout pourtant (15e) puis en le dribblant dans sa propre surface epu avant la mi-temps. Ah oui l'AS Monaco a également eu sa chance, mais Berbatov rate un but tout fait en plaçant sa tête sur le poteau droit de Lopes (ça aussi c'est une preuve de grêve anti-but sur la Ligue 1). Bref à la mi-temps ça fait donc 0-0 et le match n'est pas si décevant.

 

En début de seconde période Moutinho tire un coup-franc aux 25 mètres et sa frappe termine dans les filets de Lopes mais l'arbitre refuse le but. Le mystère demeure toujours les arbitres ont-ils refusé le but parce que le tir avait été dévié par un joueur hors-jeu ou parce qu'il s'agissait d'un coup franc indirect et que personne ne l'avait touché? Toujours est-il qu'il n'y a pas but, même le corps arbitral refuse d'accorder une réalisation : c'est mort on ne verra pas de but. Le reste de la seconde période est à s'endormir malgré une action confuse où Gourcuff inquiète Subasic (60e). Bref un spectacle triste mais tout le monde ressort "content" ; Lyon est leader, Monaco garde son invincibilté.

 

Avant de vous quitter parlons du fait marquant de ce match : les blessures. Cela a commencé par Bisevac qui nous a gratifié de la totale "rupture du ligament croisé intérieur du genou gauche" accompagné de son indisponibilté de 6 mois puis cela a continué avec Raggi qui a reprit une part de "lésion du genou gauche". Mais bon, pas cons les anciens ils ont pu regarder Barcelone - Villareal dans les vestiaires, eux au moins ! Gourcuff est également sorti sur blessure mais de toute manière rien de grave cela devait sûrement être de l'herbe dans sa chaussure ou bien était-ce pour préserver son record mondial d'absence? ...

 

Barrios, Lasne et Bérigaud, oui, ça marche en Ligue 1.

 

Peut-on parler d'un effet de renouveau apporté par la Mosson enfin retrouvée? Autant lors de la victoire face à l'OM nous aurions pu évoquer ce phénomène mais durant la réception de Nantes il n'y avait que 11 000 personnes. Soit moins que la capacité de l'Altrad Stadium qui pourant était toujours rempli. Le prix des places ne permet donc pas de supporter son équipe et pourtant on aimerait tous le faire en ce moment car, oui, Montpellier fait plaisir à voir jouer. Calmez-vous c'est pas encore le Barça, mais ça suffit pour être 6e de la Ligue 1 et ça, c'est de l'objectif !

Reprenons les choses depuis le début. Ce match de la 22eme journée oppose donc Montpellier 6e en grande forme (5 matchs sans défaite à part un 3-0 cinglant en Coupe de France face au PSG) à Nantes 8e en déclin (aucune victoire sur les 3 derniers matchs excepté le 3-2 face à l'OL en Coupe de France également). Vous l'avez compris dans la lutte pour l'in-cro-ya-ble 6eme position cette rencontre fait figure de tournant, même si l'on sait très bien que la forme des équipes change quasiment à chaque journée. Bref le duel fantastique que nous propose la partie n'est autre que celui entre Bammou et Barrios. Deux attaquants que la Ligue 1 sait nous fabriquer. La première "occasion" est signée Veretout mais ce dernier prend peur en voyant Congré débouler sur sa droite et choisit de frapper (beaucoup) trop tôt et surtout au-dessus. Finalement c'est sur une non-occasion que Montpellier ouvre le score. En effet Bérigaud écarte sur la droite et Lasne centre, dans le but ! Le plongeon tardif de Riou est spectaculaire mais pas autant que le but incrotrolé de Paul Lasne, lequel ne parvient même pas à célébrer. Le coup-franc sur le poteau de Bessat (encore lui!), une frappe de Martin et le but refusé de Barrios pour hors-jeu animeront la fin de cette première période.

 

Le second acte n'est pas moins interessant puisqu'il assistera à 3 réalisations. La première enfonce totalement un FC Nantes qui n'arrivait déjà pas à revenir et elle démontre une chose inédite. Effectivement Lucas Barrios s'arrache pour centrer en retrait sur Bérigaud lequel crucifie Riou... ah non! ce dernier n'était plus dans son but ! Bref la démonstration n'est pas terminé Mounier profite des errements du jeune Djidji pour inscrire le 3-0 et Barrios active le mode star pour sortir une frappe en dehors de la surface qui ne laisse aucune chance à Riou qui, décidement, souhaite vraiment intégrer l'équipe pas type ! 4-0, qu'arrive t-il à Montpellier ? En tout cas les héraultais viennent de couler un adversaire direct dans la lutte pour le titre du leader du ventre mou et ça, c'est capital.

Enfin on se pose des questions sur l'état de santé du FC Nantes qui m'a semblé vraiment inquiétant.